En matière de masturbateurs pour homme, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’aujourd’hui, il y a du choix ! Des tubes genre Fleshlight aux petits œufs, sans oublier les classiques vaginettes et autres gaines à branlette. Et puis, technologie aidant, on voit désormais que des marques font des efforts pour diversifier l’offre, et proposer des “plus” pour améliorer les stimulations.
C’est le cas du masturbateur dont il est question pour ce test : le Speak Pussy, un masturbateur vibrant et… qui parle !
Merci à notre nouveau partenaire Rue des Plaisirs de nous avoir fournis ce masturbateur afin de le tester et vous le présenter !
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Description du masturbateur Speak Pussy
Le Speak Pussy est un masturbateur basé sur le principe désormais bien connu d’un fourreau rigide dans lequel vient se positionner un insert dont la partie apparente représente une vulve et l’intérieur simule la texture d’un vagin.
L’insert n’est pas fabriqué en Superskin ou autre silicone que l’on trouve de plus en plus avec ces produits, mais en TPE (élastomère thermoplastique), et en l’absence de mention, on peut supposer qu’il n’est pas sans phtalates… Dommage !
Niveau longueur de pénétration, il est plus court que la plupart de ses congénères avec 16 cm de profondeur… Un peu juste, mais bon…. A voir à l’utilisation.
Jusque là, pas de grande différence donc avec ses alter-égos. Mais le plus de ce masturbateur Speak Pussy réside en 2 fonctions supplémentaires :
– Dans la “tête” détachable du masturbateur, on retrouve un mini vibromasseur rechargeable de type “bullet” qui vient se positionner dans un emplacement de l’insert prévu à cet effet. Le but est de prodiguer des vibrations (12 modes disponibles) dans l’ensemble de l’insert et ainsi augmenter la stimulation de la verge.
– Des écouteurs sont fournis avec le masturbateur ! Oui, car il inclut également une fonction Audio ! 5 voix féminines pré-enregistrées apportent une stimulation auditive avec leurs gémissements de plaisir.
Test du masturbateur Speak Pussy
Assez curieux de sa fonction auditive, et avant même d’envisager enfiler ce placebo de vagin, je me suis empressé de brancher les écouteurs pour découvrir les doux chants de plaisir de ces dames… Mais à ma grande déception, effet débandade instantané ! En guise de gémissements de jouissances, je me retrouve avec des couinements de jeunettes asiatiques qui me fait penser aussitôt aux voix insupportables des Hentaï (les dessins animés porno japonnais pour ceux qui ne connaissent pas…).
Si l’idée de base semblait plutôt bonne, c’est en fait un raté en ce qui me concerne ! Mais bon, je n’en tiens pas plus rigueur, car de toute façon, le son sans les images, j’ai toujours trouvé ça naze !… (Probable résidu de frustration de ma vie d’étudiant, avec une colocataire nympho que je n’ai jamais pu baiser !… 🙂 )
Bref, je suis donc passé rapidement à la découverte de la seconde fonction intéressante de ce masturbateur, à savoir, les vibrations.
C’est un peu déroutant au départ, car le Speak Pussy ne dispose pas de bouton de mise marche des vibrations. Il s’agit en fait de la “bague” métallique située sur la tête du sextoy qui réagit au toucher. En posant simplement le doigt dessus, les vibrations démarrent, et de simples “tapotements” supplémentaires permettent de changer de mode et d’intensité.
Le système n’est pas aussi intuitif que de classiques boutons, mais il fonctionne plutôt bien… Tant que l’on a les doigts bien secs ! La présence de lubrifiant qui s’étalerait un peu sur la bague la rend moins réactive et nécessite donc d’être essuyée rapidement pour continuer à s’amuser…
Le tour de la bête étant fait, il ne me restait plus qu’à jauger de son efficacité.
En utilisation simple tout d’abord, car la conception et la qualité de l’insert restent selon moi les principaux critères de ce type de masturbateur. Je déversais donc une bonne dose de lubrifiant (à base d’eau dans le doute, pour ne pas risquer d’endommager la matière) dans l’orifice, et entamais une lente pénétration afin de ressentir au mieux la texture glissant sur mon sexe.
Si cette texture, aussi agréable et douce soit-elle, n’a rien d’extraordinaire, la bonne surprise réside en fait dans la pression exercée sur le sexe. Plus étroit que les inserts auxquels je suis habitué (comme les Fleshlight), la stimulation est excellente sur toute la longueur de pénétration !
Concernant la longueur justement, j’avais quelques craintes en ayant mesuré seulement 16 cm… Le fait est qu’effectivement, l’insert mériterait d’être un peu plus long. D’autant que l’extrémité intérieure étant ouverte, si l’on cherche a appuyer un peu, on sent en butée le fond du masturbateur au bout du gland. Pour les hommes dotés d’un sexe de plus de 17 cm, cela risque donc être gênant.
Après quelques va-et-viens des plus agréables, j’activais ensuite les vibrations du masturbateur, et me lançais dans à la découverte des différents modes.
Bon, je ne vais pas vous décrire les 12 dans le détail, disons juste que l’on retrouve les classiques vibrations continues, par saccades, par vagues, et un mixte de l’ensemble. De quoi trouver potentiellement son bonheur en fonction de ses goûts !
Est-ce qu’on les ressent bien ? Oui… mais bof !… A croire que je commence à devenir difficile !
C’est sympa, c’est un “+” de stimulation au niveau du gland, mais le concept du “bullet” au bout de l’insert ne permet pas d’offrir pas la même puissance de stimulation sur toute la longueur du masturbateur.
Pour l’orgasme sans effort on repassera, mais les vibrations restent malgré tout une stimulation supplémentaire qui ne manque pas d’intérêt. Paroles d’éjaculateur !
Et puisqu’on parle d’éjaculation, passons donc à la phase “Nettoyage” du masturbateur !
Pour l’insert, pas de problème puisqu’il se retire entièrement du fourreau et se retourne facilement comme une chaussette. Un coup sous l’eau avec du savon neutre ou un Toy Cleaner et c’est tout bon.
Oui, mais pour rappel, le fond de l’insert est ouvert… De fait, si l’on éjacule à l’intérieur, le sperme se répand aussitôt contre la “butée” de la tête (qui isole la batterie et les composants). Impossible de passer cette partie sous l’eau, il faut donc la nettoyer avec précaution pour le pas endommager le système. Une membrane amovible intermédiaire aurait suffit à régler le problème. Dommage…
Mon avis sur le masturbateur Speak Pussy
Si je ne l’avais utilisé qu’une seule fois, j’aurai pu résumer par ceci : “Dommage, on y était presque !“. En supprimant les inutiles couinements enregistrés au profit de quelques améliorations fonctionnelles et de matières, on se retrouverait avec un très bon masturbateur.
Mais finalement, même si j’ai trouvé un certain nombre de points négatifs à ce Speak Pussy, je l’aime bien !
Sa qualité globale de conception ne le positionne pas en haut du podium, certes, mais reste correct pour la gamme, et la forme du fourreau en taille de guêpe permet un bon maintient dans la main, ce qui est appréciable.
Plus étroit que d’autres modèles, les sensations qu’il procure sont vraiment plaisantes, et les vibrations, bien qu’un peu faibles, restent très agréables.
De fait, j’avoue que je l’ai gardé à portée de main, et qu’il a bien trouvé sa place dans ma petite collection !
Encore merci à Rue des Plaisirs de nous avoir fait parvenir ce masturbateur vibrant GLAMY Speak Pussy
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Masturbateur Speak Pussy
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